Mémoires de Master 2 soutenus à la Faculté Jean Monnet

Gouvernance de projets de développement durable au Sud
Année universitaire : 2018-19

  • Auteur : Aly Gueye Niang
  • Directeur : Elise Garcia

Analyse de l’incidence de la dynamique partenariale publique-associative dans la promotion du développement local urbain. L’exemple de l’agence de développement communale de Dakar et l’OCB Collectif de concertation pour le développement de Fass gueule tapée (Dakar). 

Vous pouvez consulter le texte de ce mémoire à la bibliothèque de la recherche (Sceaux)
  • Résumé :

    Les réflexions sur les logiques de partenariat entre les institutions publiques et les organisations communautaires de base ont été ces dernières années au cœur des recherches en sciences sociales et humaines en général. En effet, nombreuses sont les études qui tentent de mettre en relief la dynamique de partenariat entre les bailleurs de fonds et les structures associatives, selon logiques des uns et des autres, dans une perspective entrepreneuriale ou dans une logique d’appui financier. De ce fait, la quasi-totalité des études portant sur le partenariat met le point sur le rôle des bailleurs de fonds, comme entité incontournable du partenariat. Rare sont les études qui convoquent le rôle des communes dans leur relation avec les structures associatives comme les Organisations Communautaires de Base.


    Cette étude s’est attaquée aux soubassements des logiques et de la nature de partenariat entre l’agence de développement communal de Dakar et l’OCB collectif de concertation pour le développement de Fass Gueule Tapée (Dakar). A travers cette étude, nous avons pu affirmer que la commune de Dakar, à travers son bras armé qu’est l’agence de développement communal inscrit sa mode d’intervention dans une logique de promotion du développement local urbain. En effet, l’architecture institutionnelle de cette commune est bâtie de telle sorte que les interlocuteurs entre la commune et les OCB sont l’Agence de développement communal (ADC) et le Conseil de Quartier (CQ). Les deux constituent des structures crées par la municipalité. La première est pilotée directement par la commune avec une certaine autonomie de fonctionnement et la deuxième est directement gérée par des habitants de chaque quartier et composée d’associations.


    L’étude a montré que les deux structures remplissent des fonctions fondamentales, à travers plusieurs types de partenariat. En ce qui concerne le partenariat institutionnel, l’étude a montré qu’il est de type formel. Ce que soit l’ADC de Dakar et les OCB à travers le Conseil de Quartier, personne n’est indépendant de la commune. Ainsi, la logique d’intervention de la commune semble écartelée entre l’encadrement et l’appui. Pour ce qui est du partenariat opérationnel et stratégique, nous voyons nettement qu’il peut participer à la revitalisation socio-économique du territoire. Certaines OCB à travers leurs organes de tutelles (CQ) pourraient se voir confier la maitrise d’ouvrage de certaines opérations dans une logique de cogestion. Malheureusement de ce type de partenariat n’a pas été observé dans notre cas pratique. En effet, l’enquête nous montre que le partenariat entre l’OCB collectif de concertation pour le développement de Fass Gueule Tapée et l’ADC de Dakar se limite plus à un partenariat institutionnel, car il n’a pas un passage à la cogestion dans un cadre d’un projet.
     

  • Langue du texte : Français
  • Mots-clés : Gouvernance, collectivité territoriale, développement local, partenariat, développement durable
  • Domaine(s) :
    • Développement durable
  • Nombre de pages : 92