Résumé :
Admettre l’autonomie de la fratrie comme institution commande de définir la qualité de frères et soeurs au regard des seuls liens qui les unissent, sans le recours à d’autres institutions familiales. Ce n’est qu’après avoir dégagé les critères permettant de qualifier deux
personnes de frères ou soeurs qu’il sera possible d’apprécier si les distinctions effectuées entre frères germains, demi-frères, quasi-frères ou tiers sont justifiées.
Aussi, la découverte d’un corps de règles particulier à la fratrie reposant sur des fonctions
propres (Chapitre Premier) permettra de déterminer quels rapports de droit ou de fait la
fratrie doit recouper (Chapitre Second).